Episode No 107 : De passage dans sa ville natale, Lyon, une étole tissée à l'ancienne lui tombe du Ciel...

Magie No 107 : De passage dans sa ville natale, Lyon, une étole tissée à l'ancienne lui tombe du Ciel...

Vendredi 24 février 2012 : Quatre jours après avoir trouvé une valise, une amie me demande mon aide pour un problème de chauffe-eau dans un appartement qu'elle possède à Lyon. Après m'être entretenu avec le locataire qui est quelqu'un de très consciencieux, je comprends que le chauffe-eau n'y est pour rien, que c'est seulement un dysfonctionnement du relais Jour/Nuit. Mais le plombier envoyé par la régie maintient qu'il faut changer l'appareil complet qui doit forcément être entartré et il demande 800 Euros, une arnaque de plus…

Je suis tout de même très étonné, l'appartement se trouve dans le même arrondissement que celui où je suis né. De plus, le 07 août 2003, trois jours après avoir été précipité dans la solitude, j'étais venu dans cette ville et j'y avais fait un "pèlerinage" pour retrouver l'endroit où j'étais venu au monde et pour découvrir un lieu pour lequel ma maman avait une profonde dévotion, la basilique de Fourvière, et aussi quelques amies religieuses au Cénacle de Sainte-Thérèse juste en face. J'avais terminé ce voyage en écrivant quatre lettres à mes trois sœurs et à mon frère dans laquelle je leur demandai d'accepter la séparation entre mon épouse et moi. J'avais passé près de deux heures, assis à une table, y déversant beaucoup de larmes mais convaincu de faire quelque chose de très constructif.

Ce vendredi 24 février 2012, je sors de la gare de la Part-Dieu vers 9h25 et je me dirige à pied à l'appartement de Baptiste, un homme vraiment bien qui me propose aussitôt un café de bienvenue. Le temps qu'il nous en prépare chacun un, le relais est changé et le chauffe-eau refonctionne. Finalement, ce n'était qu'un problème d' "Énergie"… Il est à peine dix heures que je suis déjà dehors, prêt à refaire ce pèlerinage à la basilique de Fourvière mais sans savoir ce qui m'attend.

Comme je n'ai prévu mon retour que par le train de 18h38, j'ai largement le temps de déambuler à pied. D'un pas alerte, je me dirige vers la butte de Fourvière faisant d'abord une visite à la cathédrale Saint-Jean placée au pied de la colline. À l'intérieur, je découvre une splendide horloge astronomique datant d'avant 1381, un carillon comprenant 19 animations et une mélodie particulière "Ut Queant Laxis". Un premier cadran donne la position du soleil et des principales planètes par rapport à Lyon, un second cadran elliptique, sur le côté droit, donne les heures et les minutes.

Un troisième cadran, sous le premier, est très particulier. C'est un grand disque qui donne dans l'axe horizontal gauche, la fête du jour en cours. Pour ce vendredi 24 février2012, il est écrit : "Mathine Apostoli… Duplex ij Classis"… Dans l'axe vertical haut, ce cadran donne la date des fêtes religieuses annuelles. Elles sont inscrites sur un grand cadran circulaire d'une durée de 66 ans, le nombre de l'homme qui se met en chemin vers Dieu. Surprise : le disque actuellement en cours de lecture a commencé le 1er janvier1954, l'année de ma naissance et il se terminera le 31 décembre 2019…

Très étonné par cette nouvelle coïncidence, je sors un instant plus tard pour continuer mon chemin vers Fourvière. La montée est rude et une petite bruine tombe rendant les trottoirs pentus assez glissants. Quelques minutes après, je suis devant la basilique complètement estomaqué. En août 2003, elle était en travaux pour cause de réfection des mosaïques qui ornent les murs et qui étaient devenues ternes. Là, elle est de nouveau en travaux parce que des pointes en pierre qui décorent les arches de la voute s'effritent et tombent sur les fidèles. Cette fois encore, je devrai me contenter d'une simple visite dans la crypte…

La construction de cette basilique a été décidé sur un pari spirituel... Pendant la guerre de 1870, l'archevêque avait fait promettre que si Dieu donnait la victoire à la France contre l'Allemagne, alors la ville de Lyon érigerait une basilique qui serait dédiée à Marie. Je ne suis donc pas étonné que ce bâtiment soit devenu aussi fragile au point que ses voutes risquent de s'effondrer... Son délabrement est tel que personne ne peut dire quand elle réouvrira ses portes.

Un moment plus tard, je décide d'aller à la salle des pèlerins mais la boutique est vide à cette époque de l'année. La salle est quand même ouverte mais, pour les rénover, quelqu'un a poncé deux des grosses tables massives sur lesquelles j'ai versé tant de larmes, il n'y en a donc plus aucune trace !!!!! Surprenant de coïncidence de nouveau...

Un bon moment plus tard, je redescends à la cathédrale Saint-Jean pour assister à la sonnerie de 14h00 de l'horloge astronomique. Drôle mais bien trop court quand même… Chacun des personnages animés sonne quelques notes de la mélodie sur une cloche précise. Puis je me promène dans les rues de Lyon, sur les quais et au bout d'un bon moment, j'entre dans le centre commercial de la Part-Dieu dont l'une des principales entrées donne sur la gare du même nom à 50 mètres de l'autre côté de l'avenue.

Il est environ 17h30 quand j'en sors. Normalement, il y a deux marées humaines qui se croisent dans un "couloir" de huit mètres de large mais juste devant moi, il n'y a plus personnes sur au moins dix mètres de long et sur toute la largeur. En plein milieu, une étole est posée sur le trottoir. Une femme a dû le laisser tomber à l'instant, à la seconde même pour qu'elle soit encore autant gonflée que ce que je découvre… Mais il n'y a personne, je cherche un regard, une précipitation, rien… J'ai l'impression d'être la seule personne à voir cette étole et le couloir est toujours aussi vide… Incompréhensible.

Je la ramasse délicatement... Elle a été tissée sur un métier, une spécialité lyonnaise bien sûr. Connaissant les tissus anciens et la manière dont ils sont fabriqués, je reconnais des fils de soie et de laine auxquels ont été ajouté de très nombreux fils de Lurex pour créer un important scintillement. Il n'y a aucune marque de fabrique et j'en suis convaincu, cette étole est neuve car aucun parfum ne l'encombre.

Comme personne ne vient, je vais voir les policiers juste derrière moi mais leurs remarques ne m'encourage pas à leur confier cette magnifique étole pour la déposer aux objets trouvés. De plus, je sens une résistance autour de moi, comme si je devais la garder précieusement… alors, je la plie précieusement et je la met dans mon sac.

Puis je vais à la gare pour vérifier l'heure de mon train. Comme j'ai beaucoup de temps à attendre, je retourne au centre commercial. Cette fois, le "couloir" est bondé de monde comme d'ailleurs un peu plus tard, quand je retournerai pour prendre mon train.

Ce n'est que le lendemain, à la lumière du jour, que je vais découvrir le magnifique motif de cette étole dont je suis de plus en plus convaincu que c'est un cadeau tombé du Ciel. Du fait de mes rencontres de la veille, baptiste, la cathédrale Saint-Jean, Fourvière, Marie, j'aimerai donner une signification chrétienne à ce très beau motif. Elle pourrait représenter la barque dans laquelle avaient pris place les douze apôtres et qui, bredouilles, sont renvoyés au milieu du lac par Jésus. A ce moment, de nombreux poissons sautent d'eux-mêmes dedans, c'est une pêche miraculeuse !!!

Mais je suis convaincu qu'il y a quelque chose de bien plus puissant derrière cette étole. Pendant le week-end qui suit, je vais travailler sur toutes les coïncidences qui se sont passées dans Lyon, sur toutes les émotions subtiles perçues dans la crypte de la basilique de Fourvière, la rencontre avec "Fatima", une statue de Marie offerte par la communauté portugaise.

En mon for intérieur, je crois qu'il y a une relation très forte avec l'Égypte antique, avec le Nil qui donne la Vie et ses poissons qui nourrissent son peuple. Ce n'est que deux jours plus tard que je vais réussir à identifier clairement cette Présence spirituelle qui m'a guidé dans les rues de Lyon, Elle s'appelle Néthi... Elle est devenue "Esprit Ascensionnée de la Terre" il y a 1.380 années de cela, et depuis, Elle travaille sans relâche à l'émergence de l'Amour et au recul du poids de la matière...

Peu à peu, Néthi me fait prendre conscience que sur cette étole, ce ne sont pas des poissons qui sont représentés mais une multitude de serpents de tailles différentes, quatre d'entre eux évoluant même en deux couples. Or, partout dans le Monde, le serpent est représentatif de l'Énergie féminine, de ses immenses capacités de guérisons et d'ouverture de conscience des personnes qui souhaitent progresser… Chacun des serpents présentés dans cette étole, du plus grand au plus petit perdu dans certains motifs, peut être attribué à un Esprit Ascensionnée œuvrant autour de la Terre pour nous aider à faire grandir notre capacité à produire de l'Amour.

Néthi, merci de ta Présence…